Les citoyens de Trois-Rivières, ville moyenne du Québec, sont victimes des mêmes problèmes de transport que beaucoup d’autres résidents de villes moyennes : leur système de transport public est sous développé, peine à satisfaire les exigences minimales de ses clientèles actuelles, souvent captives, et représente un gouffre financier pour l’ensemble des contribuables. Le problème est difficile à résoudre et demanderait une bonne dose d’innovation. Une dose si grande que certains semblent désespérer de ne jamais réussir à réunir une telle ressource. C’est le cas à Trois-Rivières dont les stationnements du centre ville connaissent un taux d’occupation très élevé et où la ville songe à investir pour augmenter le nombre de places qu’elle peut y offrir. D’ailleurs, même des promoteurs privés s’intéressent à ce marché et cherchent actuellement à acquérir des terrains pour y construire de nouveaux stationnements. A-t-on vraiment réfléchi à la possibilité d’investir l’argent nécessaire à ces constructions dans des systèmes de transport public satisfaisants ? À côté des coût directs liés à la construction de ces stationnements, a-t-on pensé à ce que les économistes appellent, humblement, les externalités ? Quel patrimoine architecturale laissera-t-on ainsi dans les centre villes aux futures générations ? Quelle liberté laissera-t-on aux citoyens qui ne souhaitent pas rejoindre la gent automobiliste ?