Présentation
L’acte d’achat procède d’une « raison consommatrice », compétence sociale à la consommation distribuée à l’intérieur d’un réseau d’intermédiaires qui soutiennent les prises de décision individuelles : guides de consommation, communautés en ligne, commentateurs, proches et amis, publicistes, vendeurs et représentants, etc. À l’intérieur de ce réseau, les designers exercent une influence importante sur la capacité du consommateur à agir raisonnablement, et donc de manière responsable. Ils sont les principaux artisans de cette « architecture de choix » si valorisée par Richard Thaler et Cass Sunstein parce qu’ils délimitent les options se présentant aux consommateurs. Leur activité contribue à la mise en œuvre de nombreux leviers de persuasion qui orientent les décisions d’achat. Ce pouvoir que le designer déploie sur l’agir d’autrui s’accompagne d’une responsabilité non moins significative que cette catégorie de professionnels devrait s’atteler à comprendre. Or, au prix de quelle contorsion déontologique et méthodologique les outils du design peuvent-ils être mis à profit pour favoriser le choix raisonnable des consommateurs ? Quel contribution le design peut-il apporter au travail des organismes d’aide aux consommateurs ? Quel rôle le design tient-il dans la constitution de la raison consommatrice ?
Production
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Publications::
GAUTHIER, P. et J. LEGGETT-DUBÉ (2010), « À qui se fier quand on choisit un lave-vaisselle ? Capacités et limites des aides à la consommation en matière de véridicité », dans Olivier Assouly (dir.), L’amateur. Juger, Participer et Consommer, Paris : IFM/Éditions du regard, p. 98-117.
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